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"Sabbat Samba, La trilogie Morgenstern III" de Hervé Jubert
Il y a une bonne lurette que je n’ai plus alimenté ce blog perdu. Désolé pour vous, mes lectrices curieuses et mes
lecteur
s intrigués, mais là c’est le printemps. Faut sortir des pages
et des écrans et aller se promene r, admirer le réveil de la
Nature, ses fleurs, ses p’tits oiseaux, ses papillons et ses bourdons.
Alors moins de temps que d’habitude n’est, par votre serviteur moi-même, consacré à la lecture.
Et pourtant je viens de finir un truc rigolo, barré, incongru, transgenre, parachronique, sympathique, avec un rien de steampunk dans la sauce fantasy urbaine totale.
J’avais particulièrement goûté le premier opus Le Quadrille des Assassins, moins le second Un Tango du Diable parce que lu trop vite derrière, et je tiens, présentement, à vous faire partager mon enthousiasme pour cet ultime tome. J’avais pourtant oublié à peu près tout des histoires précédentes, sauf le conséquent délire imaginatif.
N’espérez pas un pitch ou un résumé. L’incessant ballet de personnages impossibles et rigolos empêche une rédaction linéaire. En gros alors. Roberta l’héroïne a trouvé son homme le prof d’Histoire Grégoire Rosemonde. La vilaine Carmilla Banshee a créé la fille du Diable à partir de l’ADN laissé sur un mégot de cigarette, mais cette Lilith est très mal. Ses parents adoptifs Roberta et Grégoire vont tout faire – c’est le cas de le dire – pour la sauver. Entrent alors dans la danse un nombre indéterminé mais important de gens et d’événements. De situations inextricables en coups tordus et retournements d’alliance, sans jamais gonfler avec de la diplomatie à deux balles d'intérêt mais à trois heures d’ennui, cet Hervé-là fait plaisir à un lectorat avide de légèreté intelligente et qui ne se prend pas au sérieux.
Merci M’sieur Jubert.