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la pointe de l’épée" de Ellen Kushner

 

 

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Alors là, heu, on va la jouer soft, hein.

Ce roman a été adoubé et adoré par les plus grands auteurs et critiques, qu’ils soient grands objectivement ou autoproclamés dans leur cercle d’amis. Et ben, une fois encore, leurs explications du pourquoi c’est formidable n’ont pas fonctionné sur ma tête de bois. J’ai lu 140 pages, quand même, de ce prétendu et prétentieux chef d’œuvre de la nouvelle fantasy adulte et révolutionnaire.

C’est nouveau parce qu’il n’y a aucune magie ni dragons dans le truc. Pourquoi donc appelle-t-on ça de la fantasy ? Parce qu’il y a des nobles et des manants qui se battent à l’épée et pas au pistolet. Bon d’accord, moi j’aurais dit moyenâgeux tendance Renaissance pour les costumes et gravement cul-cul-la-praline pour les relations humaines.

Les histoires d’amour sont entre personnes du même sexe et, encore plus révolutionnaire, ces gens peuvent aussi être bisexuels. Les femmes ET les hommes sont belles et beaux. Dingue.

A part ça ? Rien. Un bretteur tue pour l’argent, un noble se fait draguer par un vieux beau mais préfère coucher avec la femme de son pote, et avec son pote aussi d’ailleurs. Le héros a aimé des femmes mais préfère son bel étudiant. Moderne grave, hein.

Passez votre chemin et relisez Dumas, pour les romans de cape et d’épée qui ré écrivent l’Histoire.

Euréka ! Une révélation soudaine ! Alexandre faisait de l’uchronie ? Oui presque, mais pas de la fantasy. Ah bon ? Zut alors, j’aurais peut-être apprécié la fantasy…

Tag(s) : #fantasy
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