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"L’Ombre du bourreau" de Gene Wolfe


Et voilà, ça recommence, la fantasy fait plus que me fatiguer, elle m’ennuie et me désole.

Encore une fois - c’est plus qu’une habitude, c’est un toc - j’essaye de laisser mon esprit ouvert aux choses que j’ignore et que les critiques compétents, dont les cafards cosmiques qui, après d'autres, lui ont décerné leur prix annuel, semblent trouver hors du commun. Alors je lis l’histoire du bourreau de Wolfe. Enfin, plus exactement, j’attends d’être de bonne humeur – un événement rare – pour entamer cette lecture.
Et, les habitués ne vont pas être surpris, je m’arrête en cours de route, à la moitié, page 240 sur 470 environ. Pourquoi ? Parce que ça suffit. Cette histoire ne m’intéresse pas après la longueur d’un roman normal, pourquoi devrais-je continuer ?
Dans un monde vaguement moyenâgeux (comme d’habitude), un jeune mec subit les initiations de sa guilde (comme c’est novateur, le truc des guildes), et apprend les élémentaires de l’existence : l’amitié (faut pas s’y fier) et l’amour (ça finit mal). Après avoir trahi sa guilde il est envoyé loin et il part en voyage. Mais je m’en fous. Grave. Parce que ce Séverian est un apprenti puis compagnon bourreau. Pas que coupeur de têtes, non, et déjà c’est vachement intéressant a priori. Mieux, c’est un expert en tortures où ses « clients » doivent survivre pour souffrir le plus fort et le plus longtemps possible. Bien sûr qu’il trouve ça normal, pas vous ? Voilà qui est vraiment intéressant et goûtu. Non ? On invente un monde et qui est le héros sympathique ? Le tortionnaire. Décidément, il y a des choses qui échappent à mon vieux cerveau ramolli.
Alors l’argument imparable - mais pas pour moi, désolé, nous n’avons pas les mêmes valeurs ni ne mangeons les mêmes rillettes - c’est le style. Le mot est lâché, comme les faisans débiles pour la chasse sportive des bedonnants. Ben moi je n’en ai pas, de style, mais j’essaye d’être compris par ceux qui me lisent. Mais ce qui plait aux vrais critiques, ceux dont l’opinion compte, c’est autre chose : un mélange de mots tellement savants qu’on ne sait pas si ils existent déjà ou si c’est l’auteur qui les invente (mais il ne donnera pas leur définition aux pauvres nuls de lecteurs) et de phrases alambiquées qui durent un paragraphe.
D’accord, Wolfe reste moyennement chiant sur les phrases, on n’est pas obligé de relire pour comprendre. Ce n’est pas comme d’autres, primés ou pas, qui pensent qu’écrire imbitable c’est être un vrai écrivan.
Bon j’ai arrêté ma lecture et j’arrête cette non-critique. Vous avez retrouvé Bademoude et vous pouvez m’insulter plus bas, c’est gratos.
Tag(s) : #fantasy
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