"Panthera contre Faustus" de Pierre-Alexis Orloff
Il y a presque deux ans, mon dernier bifton en Yozonie portait sur le premier tome de cette histoire qui se passe dans les sixties, en banlieue parisienne et chez les Anglois. La seule différence avec les années 60 de ma jeunesse (du temps de BB, de Johnny et Sylvie, quand roulaient les Aronde, DS, Alpine et Ami 6 et quand les flics portaient képi) c’est que les Faëriens font partie du paysage. Centaures, satyres, nymphes et autres farfadets se baladent dans la rue, tranquilles.
C’est du roman feuilleton et on ne s’ennuie pas une seconde, entre Alice-Panthera qui cherche toujours ceux qui ont tué ses parents, l’enquête de l’inspecteur stagiaire pas bête mais qui ne comprend rien quand même, la recherche du scoop du journaliste roublard, le jeune faux aristo épris de Panthera, le centaure et la nymphe qui veulent éliminer le démon qui est en Alice, de nouveaux très méchants (un satyre et un lutin) au service de l’immonde bande d’immortels (un colonel SS, un cardinal, un marchand d’armes et d’autres du même acabit), etc. N’en jetez plus, la cour est pleine !
Fichtrement sympathique, « adulte » mais soft, voilà de la littérature de distraction bien écrite et bien enlevée.