"Skin Trade" de George R.R. Martin
Figurez-vous que votre Bademoude préféré (ou honni) possède quelques vagues notions du langage des Anglois et des Amerloques . Parce que Skin Trade n’est pas un nom de lieu ou de personne mais signifie le commerce de peaux. Alors pourquoi ne pas traduire le titre ?
D’autant que c’est seulement après une bonne moitié de ce court roman que le héros et sa copine détective privée savent enfin de quoi est morte cette dame. Pour le suspens infernal, ça n’a pas dû trop le faire outre-Atlantique. C’est aussi page 86 que l’on apprend que Willie l’asthmatique souffreteux peut se transformer en loup sauvage.
Ce court roman – novella on dit en sfffitude – est assez sympathique. À l’époque, en 1989, la bit-litt n’avait pas encore envahi les étals et les histoires de loups-garous pas si courantes. J’avoue avoir aimé le côté polar fantastique mais avoir été déçu par la fin où l’arrivée d’un nouvel élément m’est apparue parfaitement inutile. Mais bon la novella a eu un prix. De toute façon, quoiqu’écrive Martin il a un prix, ou presque.
Alors, pour faire passer le petit nombre de pages, l’éditeur a ajouté une préface ET un « dossier ». Si la préface peut être utile à qui ne sait rien de George (et pourquoi donc aurait-il acheté le bouquin ?), je n’ai pas vu l’intérêt de ce rajouti un peu ridicule équivalent à une page de wiki et où Le Trône de Fer est réduit aux personnages du premier livre.